la nuit est calme, sombre, paisible. tu es étendu sur une des chaises longues face à la piscine où se reflète la nuit hautement placée dans le ciel comme une peinture sur toile qui dégouline de sa luxure sur le tout laguna. sur une petite table laquée à côté de toi se repose une carafe de remy martin que tu descends depuis près d'une demi-heure. king krule marmonne neptune estate dans les écouteurs que tu as dans les oreilles. tu mimes chacune des paroles comme une prière faite à dieu. the soft touch, the hopes, the souls to one another, dear lover. quelqu'un attrape tes épaules et tu sens un souffle chaud dans ton cou. elle est partie ta pétasse? c'est la voix de nudie. sans la regarder en enlevant tes écouteurs, tu réponds. elle a pas voulu rester. elle se met devant toi. son corps parfait est comprimé dans un bikini blanc. ton bassin tressaille à sa vue et dieu ce que t'as des fourmis dans le calbut. tes yeux sont attirés par ses tétons pointés vers le ciel sur lesquels tu phases pendant quelques secondes jusqu'à ce que. je te dérange pas? tu lèves les yeux vers elle. oh, la paix. elle fait volte-face et s'assoit sur le rebord du bassin. ses cheveux jais tombent dans la cambrure parfaite de ses reins. tu t'insultes de frémir à sa vue. mais putain... elle ne t'ennuie pas ta vie? tu cales une camel au coin de tes lèvres. non, pourquoi? elle se dresse sur ses bras et décolle son bassin de la pierre pour venir couler son corps dans l'eau. parce-ce que la mienne si. dit-elle avant de plonger. tu vois ses contours de sirène onduler dans la pénombre avant d'émerger à l'autre rive. elle te dévisage quelques instants, un faible sourire aux lèvres, un sourire d'allumeuse, de petite conne. elle t'a déjà fait ce genre de sourire, elle te le fait à chaque fois que vous vous retrouvez tous les deux. quand l'ambiance est propice, quand elle sait qu'elle peut faire de toi un esclave en un seul battement de cils, une moue enjoleuse ou un cou de rein façon sasha grey. mais tu sais comment ça se termine. c'est toujours la même chose. c'est justement ça qui te rend fou. elle sombre une nouvelle fois et vient se caler devant toi. viens avec moi. à travers son maillot, on peut voir l'auréole de ses tétons. c'est comme s'ils t'appelaient ces enfoirés, du genre "embrasse-nous, on adore ça". tu recraches la fumée qui emplie tes poumons, écrases ta cigarette, vires ta ralphlau, ton froc, tes pompes et tu te retrouves dans l'eau. quelques mètres. tu secoues tes cheveux comme un clébard. elle te regarde toujours, en mordant sa putain de lèvre maintenant. tu t'approches d'elle lentement. elle ne bouge pas. une fois à sa hauteur, tu la contemples quelques instants, la respiration un peu trop prononcée. t'as envie de l'embrasser, ses lèvres de geisha, sa peau parfaite, ses seins de vénus. putain. tu oublies totalement mack. mack c'est rien à côté de la putain de frappe que t'as en face de toi. mack c'est pour le sport. nudie, c'est... nudie. tu approches ton visage du sien qu'elle détourne au dernier moment pour fuir le jeu de lèvres que tu lui proposais. alors tu poses des baisers sur son épaule, dans son cou, sur sa joue. elle attrape tes cheveux, se retourne, te colle entre le bord de la piscine et son big booty ass. elle ondule son corps de wahine sur ta queue qui durcit quasi-immédiatement. Пиздец tes mains se posent sur sa poitrine. tu manges son cou comme un loup. tu déposes un suçon là, comme ça, comme une marque indélébile, elle se laisse faire et ça t'étonne. votre ballet continue quelques instants encore, avant qu'elle ne s'écarte brusquement de toi. bref. je vais dormir. rapidement, elle sort de la piscine et ta connasse de soeur vous laisse seuls, toi et ton érection.